Premiers pas de la parole

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La réalité objective comporte peu d’attrait pour le jeune enfant parce qu’il ne peut encore la comprendre. L’enfant essaie de saisir des fragments de la réalité en les amalgamant avec les créations de son imaginaire, il entoure de rêve ce qu’il rencontre dans la réalité.

Bruno Bettelheim (introduction à une compilation d’albums de Léo Lionni)

« Nous étions prêts à tout admettre, sauf d’avoir débuté par les pieds. » André Leroi-Gourhan

« Du geste à la parole »

Des mains qui fabriquent, une pensée en travail: d’un personnage à sa propre personne.

Des sens au sens

Patricia, je veux faire la bouche sur ma sculpture. La bouche, c’est important 
pour parler…

On a fait les bouches sur les personnages sinon, ils ne peuvent pas parler!!!

Les enfants de Bachelard

« Tout enfant qui joue se comporte en poète en tant qu’il se crée un monde à lui. »
S. Freud

«  L’homme imagine d’abord et il voit ensuite. »
Gaston Bachelard

Prendre l’AIR

Ballons, balles et bulles pour s’envoler dans les airs,
comme Icare de Matisse ou Mirò, dans son Bleu II,« 
On a attrapé des petits morceaux de ciel. »
« J’ai fait les ailes : il va voler. »
Et rejoindre la pensée de Bachelard,
« On ne vole pas parce qu’on a des ailes, on se croit des ailes parce qu’on a volé. »

Se mettre à l’EAU

« Doudou ne nage pas parce qu’il ne veut pas se mouiller sinon, il pleure … »
et puis, …, finalement, finalement … accepter de se mettre à l’eau…
dans la salle de jeu, sur le tapis bleu, avec Maria Callas qui chante, Non credea mirarti de Bellini, comme dans le ballet des raies d’Atlantis de Luc Besson :
« On a appris à nager avec les oreilles. »
et aussi, avec Maria Callas, parce que « Maria Callas, c’est la princesse de l’eau. »
« La mer, c’est grand comme ça ! L’eau fait du doux, les bébés sont endormis,
ils font des rêves. »

« L’eau nous berce, nous endort. »
G. Bachelard

« Il nage avec la vague. Il s’appelle le nageur. »
« Les enfants nagent tranquilles dans le silence. » Le silence de La vague de Matisse…
Attention ! : « C’est pas La vague d’Hokusaï, parce que La vague d’Hokusaï, elle avale tous les enfants et aussi, les bateaux ! »
« C’est toi qui as dit l’histoire du cordon. »

« … et comme aux temps anciens, tu pourrais dormir dans la mer. »
Paul Eluard

– « TERRE ! »

«  Nous étions prêts à tout admettre,  sauf d’avoir débuté par les pieds. »
A. Leroi-Gourhan

C’est comme L’homme qui marche de Giacometti :
« Le monsieur s’appelle : les pieds dans le rocher. »
Partir à la rencontre des sculpteurs et des danseurs pour apprendre à modeler,
« Je veux faire l’homme qui marche !  Je peux ? »
Ou «  Nijinski, c’est un arbre. »
Merci à Rodin d’avoir entendu Nijinski pour amener sa voix jusqu’à « nos oreilles » !

« Il faut avoir les pieds solidement plantés dans le sol si l’on veut bondir dans les airs. »
Joan Mirò

C’est comme Nijinski…, « On va danser le corps. » 
Et, aussi, Pina Bausch, « Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus ! »

Faire l’expérience de la LUMIÈRE

Dans la salle de jeu, sur le tapis bleu, Le printemps de Vivaldi,
« La musique, elle est contente ! »
« Tu te rappelles comment il s’appelle le monsieur qui danse sur la nuit ?
Tu sais, le poète ! »

« J’ai tendu des chaînes d’or, d’étoile à étoile et je danse. »
Arthur Rimbaud

et aussi, La nuit étoilée, « Van Gogh allume les étoiles. »
« Les étoiles brillent. C’est toi qui m’as appris comment on dessine, et aussi Mirò, Matisse et Van Gogh, et aussi tes anciens élèves, et aussi à la Fondation Maeght. »

Allumer le FEU ???

« Moi, je l’ai fait le feu, alors, je le connais ! »
« Rouge comme le feu, le sang, le volcan. Rouge comme le feu. »
« Dis maîtresse, c’est quoi les mystères ? » ???

« Toute chose n’est que la limite de la flamme à laquelle elle doit son existence. »
A. Rodin

Les quatre éléments pour fabriquer un « nôtre » monde

« Autrefois, au temps où le ciel était proche de la terre, les femmes Dogons décrochaient les étoiles et les donnaient aux enfants. Quand ceux-ci étaient las de jouer, les mères leur reprenaient les astres et les replaçaient dans la voûte céleste. »
Marcel Griaule, Jeux Dogons

« Lorsque l’enfant était enfant, il ne savait pas qu’il était enfant, tout pour lui avait une âme et toutes les âmes étaient unes. »
Peter Handke, Wim Wenders, Les ailes du désir

« Un ton seul n’est qu’une couleur, deux tons, c’est un accord, c’est la vie. »
Henri Matisse

« Dis maîtresse, c’est quoi les mystères ? » …

Une élève de G. Bachelard

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